De manière à confronter les données récoltées sur le véhicule électrique face au comportement des utilisateurs et futur utilisateurs de VE, Opteven propose pour la deuxième fois cette année un Webinar au sujet des voitures électriques. Celui-ci a pour objectif d’informer sur le marché automobile électrique d’occasion mais également de conseiller les utilisateurs.
Le groupe Opteven est un spécialiste en assistance auto, habitation, santé et garantie professionnels et particuliers. Au travers de ce webinar en partenariat avec Auto Infos animé par Alexandre Guillet (Journaliste spécialisé), Jean-Philippe Garambois (Directeur expérience client après vente chez Kia), Guillaume Cazenave (Directeur marketing France d’Opteven) et Albert Etienne (Directeur général France d’Opteven), le garantisseur partage plusieurs données issues des contrats de garantie souscrits auprès de propriétaires de véhicules électriques.
A quoi ressemble le conducteur “standard” de véhicule électrique ?
De manière à mieux comprendre les changements liés à l’électrification des parcs automobiles et afin d’adapter en conséquence les offres d’extension de garantie des VE – souvent décrits, à tort ou à raison, comme bien plus fiables que leurs équivalents thermiques – Opteven a dernièrement mené, en partenariat avec l’institut de sondage YouGov, une étude auprès de 400 possesseurs de VE. L’objectif est véritablement d’analyser l’expérience d’usage de ces véhicules de dernière génération. La moitié des sondés possèdent un VE depuis plus d’un an.
L’étude montre que le conducteur de voiture électrique “standard” peut avoir n’importe quel âge et vit principalement en maison individuelle (ce qui facilite la recharge), hors des grandes agglomérations. Il est également cité que l’utilisation du véhicule électrique est plus souvent liée à des petits trajets quotidiens, et que se rendre au travail n’est pas la première utilité. En effet, seuls 11 % des sondés utilisent leur VE pour des trajets longue distance.
Le fait que les premiers véhicules électriques proposés sur le marché aient été des automobiles citadines avec des autonomies limitées à 200 km, explique ces usages urbains. Cependant, l’arrivée en concession de véhicules à plus grande autonomie et plus spacieux, mieux adaptés à un usage familial, devrait changer la donne avec un véhicule électrique parcourant plus de kilomètres qui pourrait ainsi devenir le véhicule principal des utilisateurs.
Quelle fiabilité pour un véhicule électrique?
Autre sujet évoqué lors de ce webinar : la fiabilité des véhicules électriques. Ici les réponses sont partagées. Un tiers des répondants estiment qu’un véhicule électrique est plus fiable qu’un véhicule thermique, un autre tiers pense qu’il est tout autant et le dernier tiers estimant la fiabilité inférieure. Il est également dit que 41 % des utilisateurs de VE déclarent avoir été confrontés à un incident et que 18 % ont dû se faire assister, voire dépanner, « un taux assez élevé », fait remarquer Opteven.
Quels sont les problèmes rencontrés par les utilisateurs de VE?
Parmi les principaux incidents remarqués se trouvent des causes classiques comme le bris de glace, des impacts sur la carrosserie, des problèmes sur la batterie 12 v ou un dysfonctionnement de la climatisation. Les deux premières opérations restent la révision constructeur et une usure des pneumatiques à un niveau supérieur qu’au thermique. À l’inverse, les opérations sur les freins restent en retrait. Précisons que les pannes « sèche » elles, liées à un manque d’électricité sont marginales du fait d’une utilisation encore très urbaine des VE.
À la différence des véhicules thermiques, les véhicules électriques présentent de nouveaux dysfonctionnements comme par exemple les problèmes de batterie haute tension qui représentent plus de 7 % des incidents, des câbles et des connecteurs pour 8 et 14 % et des bugs électroniques/logiciels, également à hauteur de 7 %.
Ces incidents sont liés aux technologies encore immatures que les constructeurs essaient de corriger avec l’expérience utilisateur. Mais face à ces taux d’incidents qui, de prime abord, apparaissent non négligeables, il est toutefois bon de rappeler que sur le long terme, un véhicule électrique est moins sujet à l’usure et reste indiscutablement plus fiable que les véhicules à moteur à combustion.
Réparer ces incidents, mais à quel prix ?
Les constructeurs automobiles rappellent aussi que les pannes électroniques ou logicielles peuvent être réparées plus facilement et plus rapidement que les pannes mécaniques. Cependant, coûteront-elles pour autant moins cher ? Cela est moins sûr en raison des investissements coûteux et de la formation que celles-ci nécessitent.
Seulement 45 % des propriétaires d’un véhicule électrique estiment que le budget entretien et réparation d’un VE est inférieur à celui d’un véhicule thermique pourtant Opteven prétend que les données montrent que la fréquence des pannes d’un VE est égale à celle d’un véhicule essence : c’est à dire avec un coût moyen d’intervention autour des 780 euros, finalement pas si éloigné de celui d’un véhicule thermique. L’année dernière, le spécialiste en assurance a traité 20 000 dossiers de garantie, dont 1 % a concerné des véhicules électriques. Il mentionne, en lien avec l’augmentation des ventes en LOA de VE neufs, que le marché du véhicule électrique d’occasion évolue et estime pour 2025 que 6 % des véhicules d’occasion seront des VE.
Pour plus d’informations, retrouvez ici le lien du Webinar Opteven !